Couvercle et mise sous presse du plumier
Pendant que beaucoup s'apprêtent à aller marcher pour la bonne cause,
Moi, je préfère écrire un article sur le cartonnage technique.
Pourquoi ? Parce-que
1°/ j'ai le temps vu l'heure à laquelle mon cauchemar (dans lequel ma belle-mère était chez moi !! ... ), m'a réveillé
2°/ j'ai un genou explosé depuis plusieurs mois (bah oui !, c'est vrai )
3°/ le virage du politiquement correct finalement adopté par nos politiciens ne me convient pas ; d'ailleurs c'est incompatible avec le fait "d'être Charlie" et libre penseur ; je suis donc libre d'en penser ce que je veux sans faire ombrage aux autres ni leur nuire. (il y a une longue suite tout en bas de cet article : vous êtes libres de lire ou pas)
* * *
Aujourd'hui, dimanche, jour du Seigneur, (Mince, j'ai raté la messe ...),
je reviens sur le plumier coccinelle évoqué il y a peu pour développer la méthode utilisée pour le couvercle et sa mise sous presse.
Pour arriver au résultat dont voici les photos, il a fallu bosser correctement ... (Marie-Pierre, toujours aussi talentueuse ET respectueuse a apprécié le geste)
Mais avant, j'ai pensé à la façon dont j'allais lui présenter ce plumier qu'elle voulait faire, sans en avoir le temps, sauf erreur.
J'avais déjà embossé le couvercle de mon premier plumier comme ceci :
puis décoré le second ainsi :
Il fallait donc autre chose. J'ai alors "creusé" la déco de couvercle au lieu de "bomber". Photo svp !!
Le système du plumier est celui qui est couramment nommé boite livre (personnellement, je trouve que c'est inapproprié car je n'ai jamais vu un livre, un vrai, conçu de cette façon)
On a donc à droite : le socle, au milieu : la charnière rigide et à gauche : le couvercle.
J'ai coupé le carton du couvercle avec une marge proportionnelle à ce que je souhaitais.
J'ai collé mon habillage extérieur et j'ai ouvert la fenêtre du couvercle...
J'ai "rembordé" la fenêtre,
Puis j'ai habillé dans un second coloris (ici, tissu beige), un équivallent carte bulle (je ne me souviens plus quoi précisément) que j'ai collé sous le couvercle
J'ai rétréci tous les côtés du rectangle découpé dans le carton du couvercle.
J'ai gardé les languettes qui m'ont servies à centrer cette partie sur le couvercle.
J'ai habillé le rectangle ainsi dégagé et l'ai collé sur le couvercle.
( là, ' j'ai pas de photos à vous montrer, par manque de temps et surtout de bonne lumière)
et j'ai mis sous presse.
La voila ma presse :
J'adore le Quid 1992 en qualité de presse : le nombre impressionnants de feuilles (de culture en tous genre) l'on rendu très lourd, plus lourd qu'un dictionnaire, même si j'ajoute tout de même un poids (de façon assez inutile, j'admets !)
Rappelez-vous toujours que, même si on voudrait voir notre objet terminé, il est important de le laisser sécher le temps qu'il faut. Sinon, vous serez très déçu(e)s de voir la forme qu'il peut prendre.
ET voilà ....
Si vous avez appris quelque chose de cette démo, ou si vous avez des questions, vous pouvez me le faire savoir.
Par ailleurs, je reviens sur le début du message en vous laissant libre de lire ou pas ce qui suit, relativement aux évenements marquants de notre pays ... tout un programme ...
Pour en savoir plus (pour une fois...) , élevons la pensée ...
Je m'étais jurée, quand j'ai créé ce blog, que jamais, je n'évoquerai ma personne, ni mes convictions, ni les faits de société qui divisent ; je m'étais promis que cet espace serait et resterait un lieu serein, une bulle d'oxygène dans le quotidien ;
J'avais espéré que ce lieu serait un lieu de rassemblement autour d'une même envie de faire et surtout créer des choses, avec un oeil différent de celui des livres trop sclérosés à mon sens, apporter ce que les "pseudo" prof de cartonnage carencés ne vous offrent pas,
Malgré tout, au regard de l'ampleur et des conséquences que prennent les divergences, je ne peux m'empêcher de vous livrer ce qui suit :...
Je suis comme la mouette : rieuse
aussi, comme la pie : railleuse
en aucun cas, un mouton de panurge ; Bien au contraire : une intellectuelle ET une manuelle (avec tout ça, je suis sûrement une ennemie jurée... mais tout le monde n'est pas obligé de rester là, à me lire ...)
Je donne plutot dans le Zorro que dans le Culbuto,
J'aime le jeu des mots et non la douleur des maux
Bah oui ! Dame nature m'a faite comme ça avec un patrimoine riche d'indépendance sur laquelle je me suis construite.
Comment ?
Il y a très, très, longtemps, au lycée (laïc), j'ai appris que la méthode suivie par certains pratiquants religieux n'était autre que celle de la toile d'araignée pour mieux s'infiltrer partout ... Aujourd'hui je constate avec horreur que c'est vrai.
J'ai passé le temps du Bac avec un dessin de Wolinski accroché sur mon mur, au dessus de mon lit. Je l'ai toujours ;
Ensuite, à l'université, j'ai étudié les jugements (des tribunaux) et les arrêts (des cours d'appel et cour de cassation) et j'ai appris à avoir l'esprit ouvert et critique (l'oeil aussi !); j'ai appris qu'une loi pouvait souffrir de plusieurs interprétations ;
J'ai aussi tenté d'apprendre mais sans y pavenir, les "règles" du conflit israelo-arabe dans des cours de relations internationales ; je n'ai jamais compris le sens car aucun livre n'expliquait simplement l'origine du conflit ... comme quoi, beaucoup se battent sans savoir encore pourquoi alors comment est-ce que les autres peuvent le savoir ?!
Mon éducation m'a appris qu'il fallait d'abord balayer devant sa porte avant d'aller voir chez le voisin ... (là, il y a beaucoup de sous-entendus sur lesquels je passe ...)
Mes cours d'histoire m'ont appris que les religions avaient, depuis la nuit des temps, "justifié " le sacrifice des populations par les guerres qu'elles ont engendrées dans des atrocités ...
Plus tard, à la fin de mes études, à 25 ans, on m'a qualifiée de "Leader" en croyant m'insulter... !
Alors, aujourd'hui quand les politiciens décident de marcher pour la fraternité entre religions et non pas pour la seule LIBERTE, quelle soit de la presse, d'expression ou d'autre chose, à mon avis, ce n'est pas la peine d'afficher qu'on est Charlie : on ne PEUT PAS avoir un panneau qui affiche à la fois sa religion et qu'on est Charlie ; CE N'EST PAS COMPATIBLE... SAUF, le jour où je verrai un couple qui est censé avoir le même "dieu", prier ensemble, dans un même endroit, au même moment sans les simagrées et artifices que les religions imposent à leur "brebis" ainsi abreuvées. Et c'est bien de ça dont il s'agissait dans les satires du journal massacré. Les Charlie sont, à mon sens, ceux qui savent faire la différence.
Tout ceci, alors que dans un même temps on se vante et on se gausse d'appliquer dans notre pays, une parité hommes/femmes dans les institutions politiques ...
Ca peut faire rire ... dommage que ce soit jaune !
Je ne suis pas féministe parce-que les différences font la complémentarité ; cependant, je croirais peut-être un jour à la fraternité de l'humanité si je cesse de voir "l'horreur" qu'est le fait de mettre une fille au monde pour certaines populations. J'y croirais peut-être quand je cesserai de voir que seules les filles de pays étrangers sont proposées à l'adoption en occident etc .... j'arrête là les détails sinon je vais déclarer une guerre sur mon blog !!.
Non, tous ceux qui ont marché, marchent, et marcheront ne sont pas des "Charlie". On les verra dans 6 mois ou dans un an ou 2 ...Les méchants seront alors redevenus eux-mêmes et les gentils le seront restés.
Les libres-penseurs gênent et ont toujours gêné même si, eux, savent vivre dans la tolérance avec, autour d'eux, des pensées divergentes.
Il n'y a de bourreaux que si des victimes acceptent de l'être.
Les politiciens tentent de réussir un exploit, un tour de force (outre le fait d'espérer 1 ou 2 points de popularité ...) : celui de faire croire qu'on est tous fraternels en oubliant que le Premier mot de notre système est : LIBERTE.
* * *
Bon dimanche, marcheurs !